MidReal Story

Whispers of Resilience

Scenario: Je suis un jeune étudiant d’une université de médecine et je suis introvertie
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Je suis un jeune étudiant d’une université de médecine et je suis introvertie
Il est 6h30, mon réveil sonne.
Je m'étire, et me lève de mon lit encore chaud.
J'aime ce moment, à la fois doux et stimulant, une sorte de transition entre le sommeil et la réalité.
Il me faut un petit moment pour émerger totalement.
J'ai besoin de ma tasse de café pour bien commencer la journée.
Je m'en prépare une, et je la bois tranquillement, en regardant par la fenêtre les passants qui se pressent dans la rue, sous les premiers rayons du soleil.
Je vis au sixième étage d'un immeuble de l'hyper-centre Marseillais, et j'ai une belle vue sur la ville.
J'aime contempler ce paysage en buvant mon café, c'est un moment précieux, presque sacré, que je m'accorde tous les matins.
Quand j'ai fini ma tasse, je vais prendre une douche, et ensuite je me mets en route pour l'université.
Il me faut environ 30 minutes à pieds pour rejoindre le campus de la faculté de médecine, et j'en profite pour réviser en marchant, ou pour écouter des podcasts scientifiques.
Comme tous les étudiants en 4ème année de médecine, je commence ma journée par la conférence de consensus sur un thème donné.
La séance est obligatoire, et le professeur vérifie notre présence à l'entrée de l'amphithéâtre.
Pour ne pas attirer son attention, j'essaie toujours de m'asseoir tout au fond de la salle, là où il y a le plus d'étudiants réunis.
J'étais assez content d'être arrivé tôt ce matin, quand j'ai vu qu'il y avait déjà beaucoup de monde dans le couloir.
Une fois assis à ma place habituelle, je sors mes affaires : mon cahier avec mes notes personnelles, un petit pot à crayon en plastique contenant des stylos bleus et noirs et des surligneurs jaunes et verts, une bouteille d'eau minérale d'1 litre que je bois toute la matinée, et un peu de nourriture pour tenir jusqu'à midi.
Je sors également mon téléphone portable que je pose devant moi.
Je ne suis pas du genre à me cacher en cours, mais je n'aime pas non plus attirer l'attention.
Alors je reste discret.
Je ne parle pas pendant les conférences, mais j'écoute attentivement ce que dit le professeur.
Je prends des notes, et quand il y a quelque chose qui m'intéresse vraiment, j'écris un peu plus longuement.
De temps en temps, je regarde autour de moi.
Dans mon dos il y a plusieurs rangées d'étudiants en blouse blanche.
Ils sont très concentrés sur la conférence.
Certains prennent des notes sur leur ordinateur portable.
Ils écoutent sans sourire.
Ils sont sérieux et appliqués.
Je les envie un peu.
Ils forment un groupe soudé, une communauté d'apprentissage.
Moi je suis seul.
J'ai choisi de m'asseoir tout seul.
Je n'ai pas d'amis en médecine.
La solitude est ma compagne de tous les jours.
Whispers of Resilience
La conférence commence, et le professeur allume le vidéoprojecteur.
Je m'éloigne rapidement de l'université, et je me dirige vers la bibliothèque universitaire qui se trouve juste à côté.
Je ne suis pas très bavard, alors j'ai l'habitude de partir sans dire au revoir à personne.
Je n'aime pas trop qu'on me voie partir, ça attire l'attention, et c'est gênant.
Alors, avant même la fin de la conférence, je range mes affaires et je quitte discrètement l'amphithéâtre.
J'adore la bibliothèque universitaire.
Elle est belle et spacieuse, et il y règne une atmosphère studieuse et silencieuse que j'aime beaucoup.
J'y vais tous les jours après la conférence du matin, pour étudier et travailler mes cours.
Aujourd'hui, j'ai de la chance, et j'ai eu le temps d'arriver tôt, avant que la majorité des étudiants ne se déploie dans la salle de lecture.
C'est un endroit grand, avec des tables en bois bien alignées par rangées.
Il y a une grande fenêtre à chaque bout de la pièce, qui laisse entrer la lumière du jour, mais qui est recouverte d'un voile blanc pour éviter que le soleil ne gêne les travailleurs.
Je dépose mes affaires sur une table, et je vais choisir mon emplacement préféré pour travailler.
J'ai toujours aimé m'installer tout au bout des tables, là où il y a le moins de passage, et où il y a le plus de place pour étaler mes affaires.
Je m'installe, je sors mon cahier, un stylo bleu, un surligneur jaune, une bouteille d'eau minérale, un peu de nourriture, une montre-bracelet en titane, que je mets autour du poignet gauche, un carnet en cuir noir que je pose sur la table à ma droite, et mon téléphone portable que je pose devant moi.
Je prends une grande inspiration, et j'ouvre mon cahier pour commencer à réviser mes cours.
Je suis tellement concentré, que je ne remarque pas tout de suite qu'on m'appelle.
Je lève la tête, et je vois mes amis arriver vers moi, en souriant et en agitant la main pour me saluer.
Ils s'installent à une table, un peu plus loin, et ils commencent à sortir leurs affaires, en discutant tranquillement entre eux, sans prêter attention à moi.
Ils sont très studieux, et ils travaillent beaucoup, mais ils aiment bien faire une petite pause pour venir me dire bonjour quand ils me croisent à la bibliothèque, ou pour me saluer sur les réseaux sociaux quand ils sont connectés sur leur ordinateur portable, même si on ne parle pas vraiment ensemble, et qu'on ne se fréquente pas en-dehors de la faculté.
Whispers of Resilience
Je leur souris, je leur fais un signe de la main, et je me replonge dans mes révisions, en espérant qu'ils ne viendront pas me déranger.
Je jette un coup d'oeil à l'horloge, et je constate que j'ai perdu beaucoup de temps à ne rien faire, et qu'il ne me reste plus beaucoup de temps avant l'arrivée du professeur.
Je me mets à travailler avec encore plus d'ardeur, en espérant pouvoir finir avant la fin du créneau horaire, mais je sais que ce sera très difficile, car le programme est très dense, et qu'il y a beaucoup de choses à apprendre.
Je regarde mes amis, qui travaillent toujours tranquillement, sans se presser, et je me demande comment ils font pour être aussi détendus, alors qu'on a un contrôle important dans quelques jours.
Je les observe un moment, en essayant de comprendre leur façon d'être, qui me semble si étrangère, mais qui m'intrigue vraiment beaucoup.
Je baisse les yeux sur mon cahier, en essayant de ne pas penser à autre chose, et je continue à réviser mes cours.
Je suis tellement absorbé par mon travail, que je ne remarque pas tout de suite l'arrivée des deux étudiants au mode de vie légèrement bruyant.
Je me lève, et je vais poser mes affaires sur la table à ma droite.
Je m'installe, et je commence à ouvrir mon carnet pour prendre des notes, quand j'entends un rire éclater, et que je lève les yeux pour savoir ce qui se passe.
Camille et Lucas sont en train de venir vers moi.
Ils sont tous les deux souriants, et ils me regardent, en agitant la main pour me saluer.
Je leur rends leur salut, et je leur adresse un bref sourire, avant de retourner à mon travail.
Ils s'installent à une table, un peu plus loin, et ils sortent leurs affaires, en continuant à discuter entre eux, sans prêter attention à moi.
Je les regarde un moment, mais je me retiens d'aller les rejoindre, parce que je sais que ma sœur n'apprécie pas que je vienne lui parler quand elle est occupée.
Je souris pour moi-même, et je continue à travailler, en essayant d'oublier leur présence.
Je jette un coup d'oeil à l'horloge, et je constate que le temps passe très vite.
Je me mets à travailler avec encore plus d'ardeur, en espérant pouvoir finir avant la fin du créneau horaire, mais je sais que ce sera très difficile, car le programme est vraiment très dense, et qu'il y a beaucoup de choses à apprendre.
Je regarde mes amis, qui travaillent toujours tranquillement, et je me demande comment ils font pour être aussi détendus, alors qu'on a un contrôle important dans quelques jours.
Je baisse les yeux sur mon cahier, en essayant de ne pas penser à autre chose, et je continue à réviser mes cours.
Je suis tellement absorbé par mon travail, que je ne remarque pas tout de suite le départ des deux étudiants au mode de vie légèrement bruyant.
Je lève les yeux pour regarder si mon amie est toujours là, et je constate qu'elle a disparu.
Whispers of Resilience
Je me demande où elle est passée, et je me retourne pour essayer de la retrouver.
Je suis un jeune étudiant en médecine, passionné par mon domaine, mais introverti dans ma vie sociale.
Il m'arrive souvent de me retrouver seul à l'université, sans personne pour me tenir compagnie, mais cela ne me dérange pas plus que ça.
J'ai toujours été un solitaire, un peu renfermé, qui préfère la compagnie des livres à celle des autres, et qui se sent bien en étant seul.
Certains pourraient penser que je suis un peu bizarre, mais moi je ne me considère pas comme tel.
J'ai juste une personnalité un peu différente de la leur, un peu plus calme, plus posée, moins extravertie.
Je me suis retrouvé à l'université plus tôt que prévu, sans réelle raison, si ce n'est le fait que je préfère attendre ici plutôt que de le faire ailleurs.
Le calme des lieux m'attire, et je me dis que je pourrais en profiter pour retourner à la bibliothèque.
Un endroit où je me sens bien, où je peux me concentrer pleinement sur mes études, sans être dérangé par qui que ce soit.
Je sors mes notes de cours, et je les ouvre sur la table, avant de les relire attentivement, en essayant de bien les comprendre.
Je suis plongé dans mon travail, quand j'entends la porte s'ouvrir, et que je lève les yeux pour voir qui entre.
Je jette un coup d'oeil à la pendule, et je constate qu'il est encore trop tôt pour le cours, et qu'on a encore un peu de temps devant nous avant son arrivée.
Je commence à sortir mes affaires pour prendre des notes, quand je sens une présence se rapprocher de moi.
Je tourne la tête pour voir qui c'est, et je lève les yeux pour regarder son visage.
Un jeune homme aux cheveux blonds cendrés me sourit, en agitant la main pour me saluer.
Il porte un jean délavé et un sweat-shirt à capuche noir, qui lui donne des allures de bad boy.
Son sourire est chaleureux, et son regard pétillant d'amusement.
Il lève les yeux pour me regarder, et j'ai l'impression qu'il m'observe attentivement, comme s'il essayait de comprendre ce que je ressens.
Je baisse les yeux sur mon cahier, et je lui rends son salut, en lui adressant un bref sourire en retour.
Il hoche la tête pour me saluer, et il continue son chemin en traversant l'allée.
Je le regarde s'éloigner, en me demandant qui il est, et qu'est-ce qu'il fait ici.
Je ne le reconnais pas, mais quelque chose me dit que je devrais le connaître.
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